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  • Un regard de patient sur l’évolution de la contention physique

    "Ainsi, la mise à isolement d’un patient nécessite en général des renforts et se déroule dans une extrême violence, à la vue des autres patients. Ceux-ci comprennent vite ce qui les attend au moindre écart. [Néanmoins, il ] ne faut pas voir dans ces dérives une mauvaise intention de la part des professionnels."

    Publié le : 12/12/2016 | Auteur : Linda Sales , Infirmière, groupe hospitalier Paul Guiraud, Villejuif

  • L'urgence médicale : droit et éthique

    Tout semble justifier une définition de l'urgence éminemment contingente, telle une excuse absolutoire. Les professionnels de la médecine peuvent-ils pour autant s'exonérer de toute responsabilité juridique et de tout devoir éthique en raison de l'urgence ? Cette exonération est-elle susceptible de couvrir tous les domaines de nature à mettre en jeu les responsabilités médicales ?

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Alain Garay , Avocat à la Cour d’appel de Paris

  • L’Association médicale mondiale intègre le principe d’assentiment

    "Il convient de parvenir à l’équilibre satisfaisant l’exigence du respect inconditionnel des droits de la personne au regard d’une possibilité d’essai clinique susceptible de lui être bénéfique ou de faire évoluer les connaissances dans le champ de la maladie qui l’affecte. Renoncer à inclure une personne dans un essai peut apparaître tout autant discutable que de la soumettre sans être attentif à son choix profond ainsi qu’à son bien-être."

    Publié le : 03/12/2013 | Auteur : Emmanuel Hirsch , Ancien directeur de l’Espace éthique de la région Île-de-France (1995-2022), Membre de l'Académie nationale de médecine

  • Greffe de visage : Pour une éthique de l’innovation biomédicale

    Le 27 novembre 2005 a été réalisée à Amiens la première allogreffe partielle de face. Les instances éthiques compétentes ont commenté cette « première chirurgicale » [se référer sur le site au dossier « Greffe de visage : positions éthiques ».] En hommage à la personne décédée qui a rendu possible cette intervention chirurgicale mais également à ses proches, ces quelques considérations relatives à l’éthique de l’innovation biomédicale.

    Publié le : 06/03/2007 | Auteur : Emmanuel Hirsch , Ancien directeur de l’Espace éthique de la région Île-de-France (1995-2022), Membre de l'Académie nationale de médecine

  • L’attention portée aux personnes dans l’incapacité de consentir

    "Bien évidemment il ne saurait être acceptable qu’au prétexte de la vulnérabilité et d’une accessibilité aléatoire au consentement éclairé, certaines maladies soient exclues de la recherche et des espoirs d’avenir qu’elle porte. Pourtant la plus grande vigilance s’impose tant les tentations sont nombreuses de dévier de la droiture : intérêts financiers qu’il ne faut pas avoir la naïveté d’occulter, mais aussi espérance de laisser son nom à la postérité comme le découvreur d’un traitement révolutionnant l’histoire d’une maladie, inhérente à l’orgueil de certains…. "

    Publié le : 29/07/2014 | Auteur : Catherine Ollivet , Présidente du Conseil d’orientation de l’Espace de réflexion éthique de la région Ile-de-France, Présidente de France Alzheimer 93

  • Tous égaux dans la souffrance : la position des Pays-Bas en matière d'euthanasie

    "La loi [sur l'euthanasie aux Pays-Bas] n'offre aucune solution aux personnes qui souffrent de façon insupportable et sans perspective d'amélioration mais qui, pour différentes raisons, n'entrent pas dans son champ. Je veux parler des nouveau-nés souffrant de malformations graves, des patients atteints de psychoses inguérissables, des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer qui, de par la nature même de la maladie, sont considérées comme incapables d'exprimer leur volonté et par là même, exclues du champ de la loi. Une autre catégorie de personnes est venue s'ajouter à cette liste, je veux parler des personnes très âgées qui estiment avoir suffisamment vécu. N'est-il donc pas possible d'envisager une forme satisfaisante d'interruption de la vie pour ces personnes?"

    Publié le : 02/02/2006 | Auteur : Else Borst-Eilers , ancienne ministre de la Santé, du Bien-être et des Sports (de 1994 à 2002), vice-présidente du Conseil de la Santé (de 1985 à 1994) et de la Commission Remmelink

  • Hospitaliser sur demande d’un tiers ? Une mise à l’épreuve des valeurs éthiques du médecin

    "Les connaissances et l’expérience du praticien sont bien sûr en jeu dans la décision d'hospitalisation sur demande d'un tiers, mais il faut reconnaître aussi que les domaines d’ignorance du praticien le sont tout autant. Se poser la question de savoir avec quoi on délibère, c’est vouloir réduire les risques de décider avec des impressions alors qu’il serait peut-être possible de fonder l’acte sur une démarche plus argumentée.

    Publié le : 08/01/2007 | Auteur : Georges Berthon , Psychiatre, praticien hospitalier

  • La contention, lutte de places par tiers inerposés ?

    "Mais jugulera-t-on son propre effroi par l’inversion du rapport de forces : en étouffant les voix, en empêchant les gestes ? Le délire, c’est l’inconscient qui parle… quand il en a encore les moyens"

    Publié le : 07/12/2016 | Auteur : Sylviane Grandpierre , Ancienne enseignante-chercheur

  • Que s’est-il passé pour que nous en soyons arrivés là ?

    "Car s’il s’agit de faire de la médecine, de traiter de la même façon, par des protocoles comme en oncologie, en cardiologie, par des stratégies thérapeutiques, une crise « de violence » nécessite d’être maîtrisée, d’être médiquée, de la même façon que l’on attache un malade inconscient pour qu’il n’arrache pas sa perfusion, on va attacher un malade psychiatrique le temps qu’il se calme. Aucune nécessité de tenter de le contenir en le maintenant physiquement, en le touchant, en lui parlant, en restant auprès de lui."

    Publié le : 15/11/2016 | Auteur : Paul Machto , Psychiatre honoraire des hôpitaux, Psychanalyste

  • Qu’apporte la mesure de la qualité de vie dans l’approche globale des maladies neurologiques à impact cognitif ?

    L'évaluation de la qualité de vie liée à la santé est toujours une multidimensionnelle, physique, relationnelle et émotionnelle, voire économique (altération cognitive, de la mobilité, de la dextérité ou due à la douleur et à l’inconfort).

    Publié le : 04/06/2015 | Auteur : Laurence Hugonot-Diener , Psychogériatre, Hôpital Broca, AP-HP, consultation mémoire CMRR Paris-Sud et à Mémorys (réseau Alzheimer du sud Parisien)

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