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Créer et animer une structure de réflexion éthique
Un aide-mémoire à destination des animateurs et porteurs de projet d'une structure de réflexion éthique
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Edito
Réinventer l’approche éthique, une exigence politique pour 2019
Par Emmanuel Hirsch, Directeur de l’Espace éthique de la région Ile-de-France
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TRANSMISSIONS
L'Espace éthique s’engage avec l’Éducation nationale
Diffuser la discussion éthique dans les lycées grâce à des ateliers et rencontres
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Vers une société bienveillante
Un manifeste écrit avec et pour les personnes atteintes de maladies neuro-évolutives
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Cahier
Éthique et imagerie cérébrale
Enjeux éthiques, politiques et épistémologiques
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Vivre bien dans un monde d’automatisation
Introduction du dossier thématique du numéro 5 de la Revue française d'éthique appliquée "Un monde d'automatisation ?"
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Parution
Numéro 2 du Magazine Espace éthique
Place du patient, l'évaluation en question, retour sur l'Université d'été Éthique et maladies neurodégénératives et bien plus
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Loi de bioéthique
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Les paradoxes du savoir précoce
La précocité est devenue un maître-mot, sinon le maître-mot, en matière de maladie d'Alzheimer. Cela est vrai à la fois au plan biologique (avec le diagnostic au stade « pauci-symptomatique ») et au plan médical (avec la notion gériatrique de « fragilité »), mais aussi au plan éthique et juridique (avec l'idée de « planification anticipée des aides et des soins » et la possibilité de désigner un « mandataire de protection future »).
Par : Fabrice Gzil, Responsable du Pôle Études et recherche, Fondation Médéric Alzheimer | Publié le : 18 Novembre 2013
Intervention enregistrée dans le cadre de l'Université d'été Alzheimer, éthique et société 2013 des 17, 18, 19 et 20 septembre 2013 à Lille.
« Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? »
La précocité est devenue un maître-mot, sinon le maître-mot, en matière de maladie d'Alzheimer. Cela est vrai à la fois au plan biologique (avec le diagnostic au stade « pauci-symptomatique ») et au plan médical (avec la notion gériatrique de « fragilité »), mais aussi au plan éthique et juridique (avec l'idée de « planification anticipée des aides et des soins » et la possibilité de désigner un « mandataire de protection future »). Du fait de cette remontée vers l'amont, les enjeux se déplacent insensiblement de la question du diagnostic à celle du pronostic ou de l'évolution prévisible.
Dans la mesure où cette évolution s'exprime le plus souvent dans un langage probabiliste, il faut se demander quel usage les personnes concernées pourront faire de ce « savoir » et, plus fondamentalement, ce que « savoir » signifie dans un tel contexte.