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  • L'accompagnement comme un devoir de civilisation

    "Le corps malade est [...] un corps bavard et pluriel ; la partie se manifeste alors comme séparée des autres : elle subsiste pour elle-même, se fige, et gêne cette fluide activité de l’organisme que nous désignions plus haut comme caractéristique de la bonne santé. La maladie entrave, appauvrit la vie sociale, et que dire lorsqu’il s’agit d’une maladie transmissible ou contagieuse ? Elle assigne à la nature. Parler avec le malade, c’est l’aider à entretenir cette flamme de l’esprit que la maladie tend parfois à étouffer, c’est tenter de le rapatrier dans ses droits et devoirs de citoyen : de cela, tout le monde est capable."

    Publié le : 06/08/2003 | Auteur : Eric Fiat , Maître de conférences en philosophie, université Paris Est Marne-la-Vallée

  • Réalités de l’annonce difficile : Un observateur de la relation médecin/malade

    Analyse de situations complexes de diagnostics létaux, dans un service de gastroentérologie pancréatologie. Dans ce contexte particulier d'annonce de la maladie grave, avec un pronostic vital fréquemment engagé dans des délais courts, quels type de liens se nouent entre le médecin et le malade ? Quel rapport, quels échanges, quelles "attaches" ?

    Publié le : 20/04/2009 | Auteur : Bénédicte Chanal , Psychologue clinicienne, service de gastroentérologie/pancréatologie, Hôpital Beaujon, AP-HP

  • Les chemins périlleux du handicap et de la réadaptation

    "Ceux qui viennent dans le service ne pensent pas à la mort, pas encore. Ils ont survécu dans l’atmosphère dure mais tellement sécurisante de la réanimation et de la chirurgie. Un personnel nombreux, rapide et efficace, du matériel, des bips, des lumières, des alarmes. Peu de sommeil, mais la sécurité, la technicité, la qualité, la confiance. Le cocon de la survie, de la vie. La vie comme avant. Puis, brutalement le monde change."

    Publié le : 04/07/2007 | Auteur : Olivier Dizien , Professeur de médecine, chef du service de médecine physique et de réadaptation, hôpital Raymond Poincaré, Garches, AP-HP

  • Mourir dans la rue

    Les « morts de la rue » sont ces personnes mortes d’avoir vécu à la rue, après un, deux ou dix ans de galère. Pour au moins les deux tiers, en 2008, ils sont morts dans la rue ou un abri précaire, les autres dans un hébergement, une chambre d’hôtel, à l’hôpital. Pourquoi ce caractère insolite pour une réalité qui est bien là, surtout sur le terrain dont il s’agit : la rue ?

    Publié le : 06/11/2009 | Auteur : Cécile Rocca , Collectif Les morts de la Rue Collectif Les Morts de la rue / Bernard Sarrazin , Collectif Les morts de la rue Collectif Les Morts de la rue