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  • Les jours des médecins sont-ils comptés ?

    Si François Fillon veut supprimer 500 000 fonctionnaires, pourquoi ne commencerait-il pas par les médecins ? La suggestion n'est complètement farfelue, à l'heure où une télécabine vient d’être installée dans une pharmacie mutualiste du Roannais, qui prend la tension, le pouls, mesure le taux d’oxygène dans le sang, et transmet ces informations au médecin généraliste. Ces solutions ont le vent en poupe : la société H4D, qui a conçu la télécabine, vient de lever 6,7 millions d'euros. Si cette cabine apporte une réponse au manque de médecins dans les déserts médicaux, elle n’a pas (encore) vocation à remplacer les soignants. C’est pourtant le débat qui a été soulevé le 5 décembre 2016 entre le philosophe des sciences Léo Coutellec et Jean-Christophe Weber, médecin et philosophe spécialiste de l’éthique médicale, à l’occasion de la troisième séance du séminaire de l’Espace éthique Île-de-France « Anticiper le futur de la santé, un enjeu éthique ».

    Publié le : 19/12/2016 | Auteur : Sébastien Claeys , Responsable communication et stratégie de médiation, Espace de réflexion éthique de la région Île-de-France

  • Médecine : les relations humaines vont-elles devenir une option payante ?

    « Le temps c’est de l’argent » : cette maxime déjà bien connue dans l’économie de services — pensez au regard exaspéré des serveurs dans certains restaurants si vous n’avez pas le bon goût de commander rapidement ! — est resté un tabou absolu quand on parle des métiers du soin et de la médecine. Pourtant, la standardisation du soin, sa spécialisation qui transforme les soignants en techniciens, et l’individualisme croissant des patients peuvent faire imaginer un soin dans lequel la relation humaine serait devenue une simple perte de temps. Mais pouvons-nous vraiment penser un malade sans entourage et une médecine sans relations ? C’est le débat qui a été soulevé le 14 novembre 2016 entre le sociologue Sebastian J. Moser et le philosophe Philippe Barrier à l’occasion de la deuxième séance du séminaire de l’Espace éthique Île-de-France « Anticiper le futur de la santé, un enjeu éthique ».

    Publié le : 23/11/2016 | Auteur : Sébastien Claeys , Responsable communication et stratégie de médiation, Espace de réflexion éthique de la région Île-de-France

  • Et si l’hôpital devenait une usine biomédicale ?

    Pour améliorer les performances de l’hôpital, optimiser le fonctionnement des équipes et augmenter la satisfaction des patients, les décideurs politiques s’orientent toujours davantage vers un hôpital-entreprise converti aux méthodes du « lean management ». Pourtant, avec la tarification à l’activité et la bureaucratisation des soins, l’hôpital semble plutôt se transformer en usine tayloriste. Dans ces conditions, un système de santé purement biomédical et techniciste est-il viable ? Cette question était au coeur du dialogue qui s'est tenu, le 13 février 2017, entre Alexia Jolivet, responsable de l’Observatoire de l’Espace éthique Île-de-France et maître de conférence en Sciences de l’Information et de la Communication, et Frédéric Pierru, sociologue spécialiste des politiques publiques de santé au CNRS et membre de la Chaire de santé publique de Sciences Po Paris.

    Publié le : 01/03/2017 | Auteur : Sébastien Claeys , Responsable communication et stratégie de médiation, Espace de réflexion éthique de la région Île-de-France

  • « Vivre mieux, vivre vieux »

    Discours donné lors du Forum public CRSA, Agence régionale de santé d’Ile-de-France, HEGP, 19 janvier 2016

    Publié le : 22/01/2016 | Auteur : Emmanuel Hirsch , Ancien directeur de l’Espace éthique de la région Île-de-France (1995-2022), Membre de l'Académie nationale de médecine

  • Les enjeux complexes de la transmission héréditaire dans le cadre des maladies neurodégénératives

    "Les situations vécues par les patients souffrant de maladies neurodégénératives sont déjà complexes mais en cas de spectre de la transmission héréditaire, elles sont complexifiées par la représentation familiale. Le sujet est ainsi un maillon malmené entre sa famille, sa propre vie et sa maladie. Son entrée dans la maladie se faisant ainsi par une approche intime, voire identitaire."

    Publié le : 04/06/2015 | Auteur : Audrey Gabelle-Deloustal , Neurologue, docteur en neurosciences, CMRR, CHU de Montpellier

  • Éthique et psychopathologie : enjeux de respect et de sollicitude

    "Il y a dans les cas de soin sous contrainte les plus extrêmes une éthique de l’action et une non-éthique de la non-intervention. Respecter, accompagner le désir d’un homme ou d’une femme plongé dans une telle souffrance qu’il n’envisage que le suicide ou l’homicide comme issue à sa souffrance : voilà une attitude qui n’est pas responsable."

    Publié le : 12/02/2014 | Auteur : Philippe Lejoyeux , Professeur de psychiatrie et d’addictologie, université Denis Diderot , Département de psychiatrie et d’addictologie, Groupe hospitalier Bichat-Beaujon, AP-HP

  • L’Association médicale mondiale intègre le principe d’assentiment

    "Il convient de parvenir à l’équilibre satisfaisant l’exigence du respect inconditionnel des droits de la personne au regard d’une possibilité d’essai clinique susceptible de lui être bénéfique ou de faire évoluer les connaissances dans le champ de la maladie qui l’affecte. Renoncer à inclure une personne dans un essai peut apparaître tout autant discutable que de la soumettre sans être attentif à son choix profond ainsi qu’à son bien-être."

    Publié le : 03/12/2013 | Auteur : Emmanuel Hirsch , Ancien directeur de l’Espace éthique de la région Île-de-France (1995-2022), Membre de l'Académie nationale de médecine

  • Quels usages et quels besoins pour les malades d’Alzheimer ? Une question de design

    Comment construire des dispositifs où les personnes concernées sont envisagées dans l’intégralité de leur situation ?

    Publié le : 30/09/2013 | Auteur : Marie-Haude Caraës , Directrice de la recherche, Cité du design

  • Conduites éthiques dans la décision en hépato-gastro-entérologie

    Le patient d'aujourd'hui, mieux informé parce que souvent plus instruit que par le passé, et qui reste de plus en plus tard autonome et ambulatoire dans sa maladie, a-t-il la faculté de prendre seul la décision qui le concerne en hépato-gastro-entérologie ? Quelles questions le passage du paternalisme médical à l'autonomisme pose à cette spécialité ?

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Laurent Beaugerie , Gastro-entérologue, Praticien Hospitalier à l’AP-HP, Professeur des Universités à Paris 6, membre du Conseil National des Universités et vice-président de la Société Nationale Française de Gastro-Entérologie

  • Manque de reconnaissance et difficultés d'accès aux soins

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Claude-François Degos , Médecin, membre du Conseil national de l’Ordre des médecins

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