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  • Fatigue et chronicité

    "On sait qu’en raison du caractère progressif et chronique des maladies neurodégénératives, l’intruse qui s’est glissée dans la maison ne se caractérise pas d’abord par sa particulière franchise : frôlant les murs, furtive, se cachant parfois longtemps dans les cagibis, les placards ou les greniers il arrive même qu’elle se fasse si discrète que les proches du malade l’oublient."

    Publié le : 04/09/2014 | Auteur : Eric Fiat , Maître de conférences en philosophie, université Paris Est Marne-la-Vallée

  • Fin de vie : l’épreuve du sens

    "L'agonie peut avoir du sens si elle permet à celui qui meurt de terminer son chemin comme il l'entend ; elle a du sens dans ce qu'elle permet de dire qui n'a jamais pu l'être, de vivre jusqu'au bout de la vie, de penser ces instants comme les derniers : ceux qui vont permettre d'apprivoiser l'absence quand le chagrin se fera moins envahissant."

    Publié le : 05/09/2014 | Auteur : Geneviève Demoures , Psycho-gériatre, chef de service, Le verger des Balans / Luc Rivière , Responsable de l’USP et de l’EMASP, Centre hospitalier de Périgueux

  • Humanité quotidienne du soin

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Marie Leleu , Aide-soignante, hôpital Maritime de Berck, AP-HP

  • Devoir d'information du médecin, droit à la compréhension du patient

    "Pour analyser un système, un des moyens est l'examen des cas limites. Le recours aux soins des sourds en est un. D'anecdotique, s'il est considéré comme un fait isolé il devient symptomatique, par la mise en relief de pratiques fort répandues qu'il révèle. Le médecin demande : « ça va ? ; vous avez compris ? » à une personne sourde qui a pris l'habitude de dire oui, même si elle n'a rien compris."

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Jean Dagron , Médein, Unité d’informations et de soins des sourds, service de médecine interne, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière

  • Malades d'Alzheimer jeunes : changer le regard

    Comment les malades jeunes, atteints par la maladie d'Alzheimer avant 60 ans, modifient-ils notre regard et nos représentation de cette pathologie ?

    Publié le : 14/10/2013 | Auteur : Judith Mollard-Palacios , Experte psychologue, Union France Alzheimer

  • Des soignants extrémistes de l'extrême

    "Soigner un patient en état végétatif persistant, signifie forcément se questionner sur des concepts existentiels qui prennent alors toute leur réelle dimension. D'où la nécessité d'une réflexion partagée au sein de l'équipe et de l'organisation d'un espace de parole. La réflexion se doit d'être insufflée par le cadre infirmier et le médecin responsable de l'unité de soins. Elle repose sur des valeurs partagées par les membres d'une équipe pluridisciplinaire."

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Marie-Christine Guénin , Cadre supérieur infirmier, hôpital Maritime Berck, AP-HP

  • L’homme est responsabilité

    Comment les chambres mortuaires peuvent-elles témoigner de l'impératif de responsabilité qui engage le soignant comme la société ? Comment ce lieu, associé à des représentations négatives, contibue-t-il au respect de la dignité des personnes décédées ?

    Publié le : 07/04/2009 | Auteur : Corine Pelluchon , Philosophe et professeure de philosophie, Université Gustave Eiffel

  • Droit de la vie, droit à la vie, qui peut juger ?

    Éditorial de l'édition de la Lettre de l'Espace éthique consacré à l'arrêt Perruche.

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Marc Guerrier , Ancien adjoint au Directeur, Espace éthique/AP-HP

  • Souci d’autrui : Les limites de l’engagement, l'empathie et l'attachement

    "Peut-on exclure l’autre par la mise à distance ? On rapporte souvent les ravages du discours médical des années 1950-1980 tenu aux parents des enfants lourdement handicapés : « Oubliez-le…, placez-le…, coupez avec lui et passez à autre chose… » L’oubli de l’autre au profit du souci de soi. Un épanouissement de soi en voulant occulter l’autre. Bien sûr, cela n’a pas marché comme prévu..."

    Publié le : 07/05/2009 | Auteur : Michel Belot , Docteur en psychologie, Hôpitaux de Lannemezan

  • Les familles de patients en état végétatif chronique ou pauci relationnel : la position reconnue des proches, un impératif éthique

    La pathologie EVC/EPR est en quelque sorte hors du commun. Elle ne s’inscrit pas dans un schéma classique évolutif: une période de soins qui déboucherait sur une amélioration attendue. Chez ces patients, de graves lésions cérébrales peuvent être à l’origine d’un coma. Ils sont sortis de celui-ci mais les blessures de leur encéphale sont définitives. Il faut donc affronter les proches avec ce verdict implacable: «pas vraiment mort, […] mais plus vraiment en vie.» (1) Les limites entre la mort et la vie semblent abolies. Le traumatisme familial lié à l’accident entraîne un déséquilibre familial majeur, un remaniement de tous les liens.

    Publié le : 19/09/2008 | Auteur : Nicolas Gegout , Psychologue, Unité EVC/EPR,  Clinique Korian, Canal de l’Ourcq, Paris

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