Notre Newsletter
    Vous affichez les résultats de 11 à 20 sur un total de 93.
  • L’annonce anticipée : interroger les intentions et les conséquences éthiques

    "Notre système nerveux est riche de plus de 80 milliards de neurones. Les maladies dites dégénératives évoluent dans cette richesse cellulaire bien longtemps avant de devenir cliniquement décelables. C’est là tout le drame de l’impuissance curative des neurologues. Nos traitements arrivent beaucoup trop tard."

    Publié le : 03/06/2015 | Auteur : Nadine Le Forestier , Neurologue, Centre SLA Ile-de-France, docteur en éthique médicale, CHU Pitié-Salpêtrière, AP-HP, EA 1610, université Paris Sud

  • Qu’est-ce qu’une maladie neurologique dégénérative ?

    "La question « qu’est-ce qu’une maladie neurologique dégénérative ? » ne demande pas qu’est-ce que nous avons à en dire mais que dit-elle de nous, individuellement et socialement. La question est celle alors du malade dans la maladie et non plus de la maladie sans le malade. Elle n’est plus question de physique mais d’éthique et de métaphysique."

    Publié le : 03/06/2015 | Auteur : Jean-Philippe Pierron , Philosophe, Chaire Valeurs du soin, Lyon 3

  • Les directives anticipées : une figure de la culture du narcissisme... sans application éthique

    "L'idéologie narcissique du sujet ministre de sa mort suscite l'effroi de la conscience, parce qu'elle enveloppe de son abstraction grise les innombrables reliefs d'une personnalité, d'une vie, d'une souffrance qui, si elles se laissent appréhender sous le regard d'autrui, répugnent à se prendre elles-mêmes pour objet."

    Publié le : 05/01/2015 | Auteur : Elisabeth G. Sledziewski , Maître de conférences de philosophie politique, Université de Strasbourg (Institut d'Etudes Politiques) et Espace éthique /AP-HP, membre du conseil scientifique de l’Espace éthique Alzheimer

  • Légitimer nos décisions dans l’accès aux soins et aux traitements en temps de pandémie

    "Comment sélectionner le bon décideur ? Souvent, cette question signifie, sur un plan général : qui doit décider, de l’expert ou du profane ? C’est naturellement cette question qui est à l’horizon des débats sur la responsabilité de chacun des membres de la société dans l’établissement de protocoles de tri pour l’accès aux soins."

    Publié le : 08/09/2014 | Auteur : Benjamin Simmenauer , Professeur agrégé de philosophie, EA 1610 [Étude sur les sciences et les techniques - éthique, science, santé et société]

  • Le discours libéral face à l’état d’exception

    "L’ambiguïté du discours libéral peut donc être présentée de façon temporelle : ce dernier applique à l’état d’urgence des principes qui ne sont valables qu’avant l’état d’urgence. Mais cette confusion temporelle est fondée, comme nous avons essayé de le montrer, sur une certaine dénégation de la validité de la catégorie d’« exception »"

    Publié le : 08/09/2014 | Auteur : Ulysse Korolitski , Professeur agrégé de philosophie, enseignant à l'Institut des études politiques de Paris, membre du Conseil scientifique de la Plate-forme veille & réflexion « Pandémie grippale, éthique, société » / Université Paris-Sud 11

  • La mise en danger de la Cité

    "Dans la problématique de la pandémie, la logique commune de l’éthique et de la démocratie conseillent de penser la menace grippale selon le paradigme historique de la patrie en danger. Intégrer le parti pris éthique à une politique de prévention, c’est mobiliser les citoyens pour la défense d’une cité dont le salut garantit la reconnaissance de leur humanité et de leurs droits."

    Publié le : 08/09/2014 | Auteur : Elisabeth G. Sledziewski , Maître de conférences de philosophie politique, Université de Strasbourg (Institut d'Etudes Politiques) et Espace éthique /AP-HP, membre du conseil scientifique de l’Espace éthique Alzheimer

  • L’identité à l’épreuve du temps dans la maladie neurologique dégénérative

    "La maladie d’Alzheimer provoquant d’importants troubles de la mémoire, ceux-ci entraînent-t-ils inévitablement des répercussions sur l’identité et sur le sentiment d’identité du patient ? Peut-on espérer rester soi-même lorsque notre mémoire tombe malade ?"

    Publié le : 05/09/2014 | Auteur : Marie-Loup Eustache-Vallée , Philosophe, enseignante et membre de l’unité de recherche U1077, Inserm - EPHE – université de Caen/Basse-Normandie

  • Fatigue et chronicité

    "On sait qu’en raison du caractère progressif et chronique des maladies neurodégénératives, l’intruse qui s’est glissée dans la maison ne se caractérise pas d’abord par sa particulière franchise : frôlant les murs, furtive, se cachant parfois longtemps dans les cagibis, les placards ou les greniers il arrive même qu’elle se fasse si discrète que les proches du malade l’oublient."

    Publié le : 04/09/2014 | Auteur : Eric Fiat , Maître de conférences en philosophie, université Paris Est Marne-la-Vallée

  • Qu’est-ce qu’une maladie neurologique dégénérative ?

    "La question « qu’est-ce qu’une maladie neurologique dégénérative ? » ne demande pas qu’est-ce que nous avons à en dire mais que dit-elle de nous, individuellement et socialement. La question est celle alors du malade dans la maladie et non plus de la maladie sans le malade. Elle n’est plus question de physique mais d’éthique et de métaphysique. L'enjeu n'y est plus de connaissance mais de reconnaissance."

    Publié le : 04/09/2014 | Auteur : Jean-Philippe Pierron , Philosophe, Chaire Valeurs du soin, Lyon 3

  • L'invention éthique

    "Comment peut-on prétendre, lorsque l’autre n’est plus en mesure de saisir par lui-même le meilleur pour lui-même, se substituer à lui pour prendre à sa place les décisions dont on suppose qu’il n’aurait pas manqué de les prendre s’il avait joui de toute son autonomie ?"

    Publié le : 07/07/2014 | Auteur : Jean-Pierre Clero , Professeur de philosophie à l'université de Haute-Normandie

  • Pages