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  • Le consentement à l’épreuve de la vaccination contre la COVID-19

    "En l’état actuel du droit français, la vaccination contre la COVID-19 ne peut pas être imposée. Elle nécessite donc une information objective et loyale de tous les individus, y compris des médecins prescripteurs. Toutes les personnes doivent pouvoir exprimer leur volonté d’être ou non vaccinées et respectées dans leur choix, y compris si elles présentent des troubles intellectuels."

    Publié le : 18/12/2020 | Auteur : Olivier Drunat , Médecin gériatre, chef de service de neuro-psychogériatrie, Hôpital Bretonneau HUPNVS, AP-HP / Nathalie Peterka , Professeur de droit privé à l'Université Paris-Est Créteil (UPEC, Paris12) / Mouna Romdhani , 2- Gériatre, Service de Neuro-Psycho-Gériatrie, Hôpital Bretonneau, GHU Paris Nord, Université de Paris / Anne Caron Déglise , Magistrat, Avocat général à la Cour de cassation

  • Il y aura un avant et un après la crise sanitaire du Coronavirus COVID-19 pour les Ehpad, il nous appartiendra collectivement de refonder ce secteur.

    "Ce dont nous sommes en train de faire l’expérience douloureuse et couteuse, au prix d’une souffrance inouïe pour des pans entier de la population, c’est que nous avons joué les apprentis sorciers, et pas seulement sanitaires. Comment en sortir très vite ? C’est cet apprentissage que nous devrons faire, en quelques mois."

    Publié le : 01/04/2020 | Auteur : Philippe Duboé , Directeur d'EHPAD

  • Un regard de patient sur l’évolution de la contention physique

    "Ainsi, la mise à isolement d’un patient nécessite en général des renforts et se déroule dans une extrême violence, à la vue des autres patients. Ceux-ci comprennent vite ce qui les attend au moindre écart. [Néanmoins, il ] ne faut pas voir dans ces dérives une mauvaise intention de la part des professionnels."

    Publié le : 12/12/2016 | Auteur : Linda Sales , Infirmière, groupe hospitalier Paul Guiraud, Villejuif

  • La contention, lutte de places par tiers inerposés ?

    "Mais jugulera-t-on son propre effroi par l’inversion du rapport de forces : en étouffant les voix, en empêchant les gestes ? Le délire, c’est l’inconscient qui parle… quand il en a encore les moyens"

    Publié le : 07/12/2016 | Auteur : Sylviane Grandpierre , Ancienne enseignante-chercheur

  • Que s’est-il passé pour que nous en soyons arrivés là ?

    "Car s’il s’agit de faire de la médecine, de traiter de la même façon, par des protocoles comme en oncologie, en cardiologie, par des stratégies thérapeutiques, une crise « de violence » nécessite d’être maîtrisée, d’être médiquée, de la même façon que l’on attache un malade inconscient pour qu’il n’arrache pas sa perfusion, on va attacher un malade psychiatrique le temps qu’il se calme. Aucune nécessité de tenter de le contenir en le maintenant physiquement, en le touchant, en lui parlant, en restant auprès de lui."

    Publié le : 15/11/2016 | Auteur : Paul Machto , Psychiatre honoraire des hôpitaux, Psychanalyste

  • Qu’apporte la mesure de la qualité de vie dans l’approche globale des maladies neurologiques à impact cognitif ?

    L'évaluation de la qualité de vie liée à la santé est toujours une multidimensionnelle, physique, relationnelle et émotionnelle, voire économique (altération cognitive, de la mobilité, de la dextérité ou due à la douleur et à l’inconfort).

    Publié le : 04/06/2015 | Auteur : Laurence Hugonot-Diener , Psychogériatre, Hôpital Broca, AP-HP, consultation mémoire CMRR Paris-Sud et à Mémorys (réseau Alzheimer du sud Parisien)

  • Exclure les personnes atteintes de maladie neurodégénérative de leurs droits légitimes au respect de la confidentialité ?

    "Une réflexion sur les règles relatives à la communication d’informations confidentielles, non seulement médicales mais aussi privées, voire intimes, entre des professionnels de ville appartenant à des champs et des niveaux de compétences très variables, aux vocabulaires non partagés, semblerait s’imposer lorsqu’il s’agit de personnes vulnérables."

    Publié le : 04/06/2015 | Auteur : Catherine Ollivet , Présidente du Conseil d’orientation de l’Espace de réflexion éthique de la région Ile-de-France, Présidente de France Alzheimer 93

  • Toucher vaginal, examen clinique : nos pratiques à l’épreuve de la dignité et de la responsabilité du médecin

    "Le toucher vaginal comme le toucher rectal constitue un geste pour le moins intrusif et, réalisé sur une personne consciente, il peut être vécu comme très humiliant. Humiliant en ce qu’il touche à l’intime, au corps, à nos rapports avec les autres. Si certaines femmes ne sont pas intimidées plus que cela par cet examen clinique, d’autres vivent un véritable calvaire à chaque visite chez un médecin où il s’avèrerait nécessaire. Cela souligne que nous avons chacun notre façon de considérer les choses, la vie, la maladie, les examens que l’on subit."

    Publié le : 18/02/2015 | Auteur : Franck Rolland , Étudiant en 6ème année de médecine, faculté de médecine Paris-Sud / Paris-Saclay, président de l’association Les Penseurs de Plaies

  • L’attention portée aux personnes dans l’incapacité de consentir

    "Bien évidemment il ne saurait être acceptable qu’au prétexte de la vulnérabilité et d’une accessibilité aléatoire au consentement éclairé, certaines maladies soient exclues de la recherche et des espoirs d’avenir qu’elle porte. Pourtant la plus grande vigilance s’impose tant les tentations sont nombreuses de dévier de la droiture : intérêts financiers qu’il ne faut pas avoir la naïveté d’occulter, mais aussi espérance de laisser son nom à la postérité comme le découvreur d’un traitement révolutionnant l’histoire d’une maladie, inhérente à l’orgueil de certains…. "

    Publié le : 29/07/2014 | Auteur : Catherine Ollivet , Présidente du Conseil d’orientation de l’Espace de réflexion éthique de la région Ile-de-France, Présidente de France Alzheimer 93

  • Évaluer la capacité décisionnelle, condition nécessaire au recueil du consentement

    "Inscrire le patient au centre de sa prise en charge est essentiel, y compris lorsque des troubles cognitifs l’affectent. Si le recueil du consentement est une pierre angulaire de cette prise en charge, l’évaluation de la capacité décisionnelle l’est donc tout autant."

    Publié le : 28/07/2014 | Auteur : Béatrice Le Naour , Médecin généraliste, praticien attaché en psycho-gériatrie, Hôpital Bretonneau, AP-HP

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