Si l'illusion d'une science neutre semble définitivement derrière nous, les modalités de l'implication des sciences en société et les enjeux de leur responsabilité sociale n'en restent pas moins des objets de débat. La crise écologique, et en particulier le dérèglement climatique qui l'exacerbe, met les sciences dans une situation non pas inédite mais particulièrement engageante : individuellement ou collectivement, les scientifiques sont désormais interpellés tout autant pour apporter des solutions et des éclairages à la crise que pour lancer des alertes. C'est la question de la responsabilité sociale du scientifique et, plus largement, de celle des institutions scientifiques qui revient au centre de l'attention au moment où toute une société se questionne sur les chemins à tracer pour éviter la catastrophe.
Un évènement organisé dans le cadre des formations de l'Université Paris-Saclay par l'équipe "Recherches en éthique et épistémologie" (U1018 CESP INSERM, Université Paris-Saclay) et l'Espace éthique Ile-de-France. Entrée libre et gratuite, sur inscription.
Programme :
* Les enjeux de la science impliquée
Léo Coutellec - Maitre de conférence en éthique et épistémologie, R2E-CESP (U1018 INSERM, Paris-Saclay)
* Les engagements des chercheurs dans une société en transitions
Evelyne Lhoste, chargée de recherche INRAE, Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations Sociétés (LISIS)
* Face à la crise écologique, la rébellion scientifique est-elle nécessaire ?
Jean Kevin, Maitre de conférence, Laboratoire MESuRS - Cnam Paris
* Intégrer les enjeux environnementaux à la conduite de la recherche – Une responsabilité éthique. Présentation de l'avis 43
Un membre du Comité d'éthique du CNRS (COMEST)