- l'absence de contrat, la vaccination étant proposée et encouragée mais sans obligation ni traitement distinctif pour les personnes vaccinées ;
- un traitement différencié qui, au-delà des encouragements à se faire vacciner, « récompenserait » aussi les personnes vaccinées en levant pour elles la plupart des obligations qui pèsent encore sur la société (rassemblements limités, couvre-feu, déplacements, voyages…) ;
- une obligation à se faire vacciner, décidée sur la base de résultats excellents pour les vaccins à ARN-m, et avec l'idée qu'une société ne peut sortir de cette crise qu'à condition de faire corps et de jouer le jeu du collectif.
Ces différentes options doivent faire l'objet de discussions, d'autant qu'elles se déclinent elles-mêmes en différentes possibilités, et que leur mise en œuvre pose question. Par exemple, que signifierait dans notre société qu'il y a une « obligation » à se faire vacciner ? Avec quels contrôles et quelles sanctions ? Ou bien quelles sont les activités qui seraient rouvertes aux seules personnes vaccinées ? Exigerait-on encore de ces personnes qu'elles respectent les gestes barrières ? Penser ces différentes questions, d'un point de vue éthique, juridique et sanitaire, paraît aujourd'hui crucial pour envisager aussi le retour à une certaine normalité – qui reste encore largement à inventer.
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Un lien d'accès sera adressé aux inscrits quelques jours avant l'événement