Vous retrouverez dans ce programme des activités désormais traditionnelles de la Chaire de l’Hôtel-Dieu, mais renouvelées également : séminaire « Gestes du soin », séminaire de philosophie clinique, atelier de lecture de textes philosophiques et atelier d’écriture…
Et encore une table ronde autour d’un travail d’enquête mené à la Chaire sur le souci de soi dans le soin, qui ouvrira de manière plus officielle l’année qui vient. La Chaire et chacune de ses activités reste ouverte à toutes et tous, soignants, proches, patients, personnels hospitaliers, et grand public curieux de ce regard singulier que représente l’hôpital sur notre société et nos vies. Elle est également ouverte à vos propositions, dans la perspective d’une interrogation autour des réalités toujours étonnantes du soin !
Séminaire Gestes du soin (année 2)
Coordonné par Bénédicte Lombart (Université Gustave Eiffel), avec la collaboration de Martin Dumont (UPEC / Chaire de philosophie à l’Hôtel-Dieu), Quentin Bazin (Chercheur postdoctorant à la Chaire de philosophie à l’Hôtel-Dieu) et Nicolas Castoldi (directeur délégué auprès du directeur général de l’AP-HP). 8 mardi de 17h30 à 19h30, Hôpital de l’Hôtel Dieu, amphithéâtre Dupuytren, RDC escalier A1.
Ce séminaire, organisé pour la deuxième année, a vocation à éclairer collectivement la pratique du soin infirmier d’un point de vue philosophique et éthique. Après avoir décrit des gestes tels qu’accueillir, panser, laver, sonder/perfuser, contraindre, parler et écouter, nous compléterons notre étude avec la description de nouveaux gestes de soins. Cette phénoménologie de l’exercice du soin et de sa réception par le patient inaugurera une réflexion autour de notions et concepts philosophiques liés entre autres au travail infirmier. Ces deux dimensions, description et analyse, s’élargissent cette année à la perspective des patients sur ces gestes et celle d’autres métiers que celui d’infirmier. L’enjeu est de traduire, par le biais de descriptions phénoménologiques suivies d’éclairages conceptuels formels ou sous forme d’échanges et de dialogue, comment le geste de soin, qu’il soit particulièrement technique ou non, dépasse la fonction de production d’un soin. Il s’agit de repérer combien ce geste dépasse une action fondée sur un savoir dont la seule vocation serait de produire un soin technique, de manière déconnectée de la finalité de celui-ci, à savoir prendre soin de la personne souffrante.