On ne saurait se satisfaire de simplifications démagogiques visant par exemple à répartir l’humanité en deux catégories, celles des penseux et celle des besogneux. L’éthique du soin – pour reprendre une expression chère à Emmanuel Hirsch – nous concerne toutes et tous, du technicien de surface ou de l’employé de la cafétéria le plus “modeste” à l’intellectuel “payé pour penser”.
Publié le : 14/09/2004 | Auteur :
Denis
Müller ,
Professeur ordinaire d'éthique, Faculté de Théologie, Université de Genève