-
Revue de presse
Actualité de la recherche en éthique
Notre sélection des publications en bioéthique et en éthique du soin
-
Dossier
Épidémie, pandémie, éthique et société : se préparer, y répondre
Enjeux de préparation, de réponse et de prise en charge en situation d'épidémie
-
Fin de vie
Hors-série des Cahier : S’approprier les enjeux d’un débat
Un cahier spécial dans la perspective du débat national
-
cahier
Au coeur de la pandémie du coronavirus - Vivre, décider, anticiper
Cahier de l'Espace éthique/IDF consacré à la période mars/septembre 2020 de la crise du COVID
-
Réseau
Cartographie des structures d'Île-de-France
Un recensement des démarches pour permettre une mise en réseau
-
checklist
Créer et animer une structure de réflexion éthique
Un aide-mémoire à destination des animateurs et porteurs de projet d'une structure de réflexion éthique
-
magazine
Face à l'imprévisible
Parution du quatrième numéro du magazine Espace éthique
-
cahiers
Vulnérabilités psychiques - mobiliser la société contre l’exclusion
Enjeux épistémologiques, éthiques et politiques
-
TRANSMISSIONS
L'Espace éthique s’engage avec l’Éducation nationale
Diffuser la discussion éthique dans les lycées grâce à des ateliers et rencontres
video
intervention
« Diagnostic précoce » : le droit de savoir a-t-il toujours un sens ?
Les avancées biomédicales confèrent à nos sociétés un pouvoir d’anticipation sans précédent. À ce pouvoir de savoir qui n’implique pas toujours – loin s’en faut – un pouvoir d’agir, correspondrait un «droit de savoir (et de ne pas savoir)».
Par: Paul-Loup Weil-Dubuc, Responsable du Pôle Recherche, Espace de réflexion éthique Ile-de-France, laboratoire d'excellence DISTALZ /
Publié le : 02 Octobre 2013
Cette intervention est extraite de la journée scientifique de l'Université d'été, Alzheimer et société 2013, organisée à l'Institut Pasteur de Lille en partenariat avec le Laboratoire d'excellence DISTALZ.
La notion de "droit de savoir" soulève néanmoins de grandes difficultés, notamment dans le cas de la maladie d’Alzheimer ou des maladies qui lui sont apparentées. Elle interroge le statut du savoir en question, auquel on prête parfois une vertu oraculaire et qui peut finalement s’avérer plus contraignant et lourd à porter que libérateur. Qu’en est-il en outre du désir de savoir lorsque la personne l’exprime ? Doit-on le considérer comme la condition suffisante d’une intervention précoce ? Ne serait-il pas plus sage de comprendre les forces sociales et psychiques qui le suscitent, mais également de s’interroger sur les conditions réelles de sa satisfaction ?