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VIDÉO
Les Journées d'éthique 2019
Captation des Journées Éthique, Alzheimer et maladies neuro-évolutives 2019
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checklist
Créer et animer une structure de réflexion éthique
Un aide-mémoire à destination des animateurs et porteurs de projet d'une structure de réflexion éthique
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Parution
Magazine de l'Espace éthique n°3
Au programme : Prendre le temps de l'éthique, lycéens et bioéthique et bien plus
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cahiers
Vulnérabilités psychiques - mobiliser la société contre l’exclusion
Enjeux épistémologiques, éthiques et politiques
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TRANSMISSIONS
L'Espace éthique s’engage avec l’Éducation nationale
Diffuser la discussion éthique dans les lycées grâce à des ateliers et rencontres
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Vers une société bienveillante
Un manifeste écrit avec et pour les personnes atteintes de maladies neuro-évolutives
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cahiers
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Parution
Numéro 2 du Magazine Espace éthique
Place du patient, l'évaluation en question, retour sur l'Université d'été Éthique et maladies neurodégénératives et bien plus
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Loi de bioéthique
Retrouvez l'ensemble des ressources et vidéos autour des Etats généaux de la bioéthique
Les paradoxes du savoir précoce
La précocité est devenue un maître-mot, sinon le maître-mot, en matière de maladie d'Alzheimer. Cela est vrai à la fois au plan biologique (avec le diagnostic au stade « pauci-symptomatique ») et au plan médical (avec la notion gériatrique de « fragilité »), mais aussi au plan éthique et juridique (avec l'idée de « planification anticipée des aides et des soins » et la possibilité de désigner un « mandataire de protection future »).
Par : Fabrice Gzil, Responsable du Pôle Réseaux, Espace éthique/IDF | Publié le : 18 Novembre 2013
Intervention enregistrée dans le cadre de l'Université d'été Alzheimer, éthique et société 2013 des 17, 18, 19 et 20 septembre 2013 à Lille.
« Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? »
La précocité est devenue un maître-mot, sinon le maître-mot, en matière de maladie d'Alzheimer. Cela est vrai à la fois au plan biologique (avec le diagnostic au stade « pauci-symptomatique ») et au plan médical (avec la notion gériatrique de « fragilité »), mais aussi au plan éthique et juridique (avec l'idée de « planification anticipée des aides et des soins » et la possibilité de désigner un « mandataire de protection future »). Du fait de cette remontée vers l'amont, les enjeux se déplacent insensiblement de la question du diagnostic à celle du pronostic ou de l'évolution prévisible.
Dans la mesure où cette évolution s'exprime le plus souvent dans un langage probabiliste, il faut se demander quel usage les personnes concernées pourront faire de ce « savoir » et, plus fondamentalement, ce que « savoir » signifie dans un tel contexte.