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VIDÉO
Les Journées d'éthique 2019
Captation des Journées Éthique, Alzheimer et maladies neuro-évolutives 2019
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checklist
Créer et animer une structure de réflexion éthique
Un aide-mémoire à destination des animateurs et porteurs de projet d'une structure de réflexion éthique
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Parution
Magazine de l'Espace éthique n°3
Au programme : Prendre le temps de l'éthique, lycéens et bioéthique et bien plus
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cahiers
Vulnérabilités psychiques - mobiliser la société contre l’exclusion
Enjeux épistémologiques, éthiques et politiques
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TRANSMISSIONS
L'Espace éthique s’engage avec l’Éducation nationale
Diffuser la discussion éthique dans les lycées grâce à des ateliers et rencontres
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Manifeste
Vers une société bienveillante
Un manifeste écrit avec et pour les personnes atteintes de maladies neuro-évolutives
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cahiers
Vulnérabilités psychiques - mobiliser la société contre l’exclusion
Enjeux épistémologiques, éthiques et politiques
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Parution
Numéro 2 du Magazine Espace éthique
Place du patient, l'évaluation en question, retour sur l'Université d'été Éthique et maladies neurodégénératives et bien plus
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États généraux
Loi de bioéthique
Retrouvez l'ensemble des ressources et vidéos autour des Etats généaux de la bioéthique
Savoir sur soi : droit de savoir, droit d'ignorer, droit de transmettre à qui ?
Le désir de savoir, tout comme le désir d’ignorer, peut se faire entendre sous diverses formes, à différents moments, chez un même sujet. Il en est de notre responsabilité éthique de reconnaitre le caractère ambivalent et historique du sujet, afin d’accueillir les logiques subjectives à l’oeuvre chez les patients que nous rencontrons.
Par : Julie Lesueur, Psychologue clinicienne, service de clinique génétique et CMRR, CHRU de Lille | Publié le : 02 Octobre 2013
Cette intervention est extraite de la journée scientifique de l'Université d'été, Alzheimer et société 2013, organisée à l'Institut Pasteur de Lille en partenariat avec le Laboratoire d'excellence DISTALZ.
Cela nécessite du temps, un espace pour penser et des paroles pour accompagner. Cela n’est ni quantifiable, ni rentable, ni utile. Les patients nous montrent pourtant à quel point cela est essentiel, puisque nous ne sommes pas des machines froidement rationnelles qui s’autogèrent à partir d’une information traitée. Nous sommes des êtres de langage dont le temps psychique, celui qui ne se lit pas sur l’horloge mais se laisse entrevoir dans la relation à l’autre, est susceptible de se voir bouleversé par le savoir sur soi.