Notre Newsletter
    Vous affichez les résultats de 1 à 3 sur un total de 3.
  • A propos de la dévalorisation par les mots dans la maladie d'Alzheimer

    A la question de savoir si nous avons tendance à utiliser des termes plutôt négatifs, dévalorisants, dans le cadre de l’Alzheimer, plus que dans d’autres circonstances, la réponse est oui. On s’intéressera moins aux usages particuliers dans le cadre du soin, qui peuvent aller de la familiarité excessive à la violence verbale, qu’aux connotations contenues dans le langage officiel lui même, administratif ou médical: c’est-à-dire celui où n’intervient pas une intention personnelle, une réaction affective ou autre.

    Publié le : 03/03/2014 | Auteur : Armelle Debru , Professeur d’histoire de la médecine, université Paris Descartes, Espace éthique/IDF

  • L'euthanasie, une fausse solution

    "Il s'agit d'un abus de langage que de faire passer pour un acte de volonté individuelle une décision qui instrumentalise un tiers, en l'occurrence le médecin. De même, il est paradoxal de dénier à la société un droit de regard sur la fin de vie - "c'est ma mort, elle ne concerne que moi ; moi seul doit décider" - quand à travers l'intervention du médecin, c'est la société tout entière qui est convoquée au chevet du malade."

    Publié le : 06/08/2003 | Auteur : Marianne Gomez , Journaliste à La Croix, rubrique famille, éthique, société

  • Alzheimer : Éthique des soins et relations avec les personnes

    "La démence constitue un “faux diagnostic”. Dans l'esprit de beaucoup, il reste associé à la sénilité. Cela favorise l'exclusion médicale et sociale, mais aussi la pérennisation d'une ignorance bien entretenue. L'obligation éthique de soin doit avant tout viser à la reconnaissance juste de cette maladie. On ne peut soigner un malade si sa maladie elle-même n'est pas reconnue ! Il convient de parvenir à une équité de soin pour tous les malades et pour toutes les maladies."

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : David Bessey , Médecin, hôpital Georges Clémenceau, AP-HP