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  • La loyauté implique-t-elle la transparence ? Le sens des mots

    "Si la transparence, c'est-à-dire la sincérité dès le début, évite toute déloyauté, c'est qu'elle ne s'engage pas. Et c'est sans doute une solution saine pour le soignant, qui n'est ni l'ami, ni l'associé ni le proche et qui donc ne trahira pas ou juste un tout petit peu. Et qui aura pourtant à apaiser son malaise."

    Publié le : 12/04/2016 | Auteur : Armelle Debru , Professeur d’histoire de la médecine, université Paris Descartes, Espace éthique/IDF

  • Le sens des mots : Artificiel

    "Mais concernant la vie, où passe la frontière entre l’artifice accepté et même souhaité parce que bénéfique, et un autre, négatif, rejeté et même condamnable ? Est-ce l’idée d’un maintien de notre vie qui échapperait aux normes et aux conditions naturelles, factice en quelque sorte, et qui deviendrait exclusivement dépendant d’une machinerie qu’on ne pourrait plus arrêter une fois mise en place ?"

    Publié le : 06/10/2015 | Auteur : Armelle Debru , Professeur d’histoire de la médecine, université Paris Descartes, Espace éthique/IDF

  • D comme dépendance

    "Dans le champ médico-social, où elle s'est introduite depuis plusieurs décennies au fil des rapports et des mesures bienfaisantes, la notion de dépendance prend une autre nature, un peu étrange et ambiguë, à la charnière entre le langage des valeurs et celui de l'administration."

    Publié le : 19/02/2011 | Auteur : Armelle Debru , Professeur d’histoire de la médecine, université Paris Descartes, Espace éthique/IDF

  • Annoncer, informer, communiquer : le sens des mots

    Que nous disent-ils de l’annonce, ces trois mots ? Même si cette dernière fait l’objet d’une récente attention, notre langage conserve les autres, nous mettant à l’abri d’une illusoire simplification. À les suivre tour à tour, on s’aperçoit que chacun trace, pour une tâche qui a l’air identique, des chemins très différents.

    Publié le : 03/03/2014 | Auteur : Armelle Debru , Professeur d’histoire de la médecine, université Paris Descartes, Espace éthique/IDF

  • A propos de la dévalorisation par les mots dans la maladie d'Alzheimer

    A la question de savoir si nous avons tendance à utiliser des termes plutôt négatifs, dévalorisants, dans le cadre de l’Alzheimer, plus que dans d’autres circonstances, la réponse est oui. On s’intéressera moins aux usages particuliers dans le cadre du soin, qui peuvent aller de la familiarité excessive à la violence verbale, qu’aux connotations contenues dans le langage officiel lui même, administratif ou médical: c’est-à-dire celui où n’intervient pas une intention personnelle, une réaction affective ou autre.

    Publié le : 03/03/2014 | Auteur : Armelle Debru , Professeur d’histoire de la médecine, université Paris Descartes, Espace éthique/IDF

  • T comme technologie

    Transcription de l'intervention d'Armelle Debru au colloque des 2 et 3 décembre 2011, Maladie d'Alzheimer et nouvelles technologies. Cette intervention fait le point sur les implications d'éthique et d'usage des mots du domaine technologie : télé-médecine ou télé-surveillance, quelle place pour une prise en charge éthique ?

    Publié le : 02/12/2011 | Auteur : Armelle Debru , Professeur d’histoire de la médecine, université Paris Descartes, Espace éthique/IDF

  • P comme "placement"

    "Lorsqu’il s’agit d’objets, on les range, on les pose, on les place et déplace à sa guise. Mais pour les personnes, la même chose ne nous dit rien de bon. On ne parle de placement qu’en vue d’une institution, en quarantaine, en garde à vue."

    Publié le : 27/02/2014 | Auteur : Armelle Debru , Professeur d’histoire de la médecine, université Paris Descartes, Espace éthique/IDF

  • Le sens des mots : "domicile" et "intime"

    "Le terme de "domicile", qui se répand si facilement et de si bonne foi, n’est qu’une désignation bien extérieure, commode et administrative. Domicile appartient à celui de l’administration, comme l’adresse qu’on inscrit sur le formulaire, ou le « lieu d’habitation ». Rien de commun avec le « chez soi »"

    Publié le : 27/02/2014 | Auteur : Armelle Debru , Professeur d’histoire de la médecine, université Paris Descartes, Espace éthique/IDF

  • L’assentiment fait son entrée dans le langage de la bioéthique

    "Si une personne n’est pas estimée en mesure de donner un « consentement libre et éclairé », quelle notion peut-on solliciter du moins qui lui donne un espace d’expression reconnu et remplisse le vide entre le tout ou rien? Car l’incapacité a souvent des degrés, des moments, des formes variables."

    Publié le : 03/12/2013 | Auteur : Armelle Debru , Professeur d’histoire de la médecine, université Paris Descartes, Espace éthique/IDF

  • Alzheimer et minorités : une double exclusion

    "Le « discrédit » lié à tout handicap, et contre lequel la société lutte depuis une période récente, est aggravé du fait que les actions et réactions des personnes issues des minorités sont par avance dévalorisées, que leur parole est présumée invalide, que même leur prise en charge en fait des êtres trop souvent réduits à la passivité. La maladie d’Alzheimer, maladie de la communication par excellence, prive peu à peu les personnes atteintes de leurs possibilités de comprendre et d’être comprises par leurs proches familiaux ou les professionnels. Il n’y a pas encore de représentation collective des droits attachés à ces personnes."

    Publié le : 02/07/2007 | Auteur : Catherine Ollivet , Présidente du Conseil d’orientation de l’Espace de réflexion éthique de la région Ile-de-France, Présidente de France Alzheimer 93 / Armelle Debru , Professeur d’histoire de la médecine, université Paris Descartes, Espace éthique/IDF

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