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  • Changer notre regard sur la maladie d'Alzheimer

    "Le déni de la maladie crée une injustice flagrante. Les malades sont encore soignés trop tard, quand on ne peut plus rien faire. Certes, des dispositifs existent pour une meilleure prise en soin de ces malades et de leurs aidants. Toutefois, une véritable volonté politique nationale qui les rendent opérationnels fait encore défaut."

    Publié le : 16/11/2005 | Auteur : Robert Moulias , Professeur de médecine, président de l’Association internationale de gérontologie, région Europe, coordonnateur du groupe de recherche et de réflexion Éthique et vieillesse, Espace éthique/AP-HP

  • Exclusion sociale et démence

    "Les professionnels de l’aide, surtout ceux qui exercent en institution d’accueil, sentent encore trop le regard dévalorisant posé sur l’hospice, sur ceux qui y travaillent comme ceux qui y sont accueillis. Loin d’être appréhendée comme « une œuvre de choix qui nécessite beaucoup d’amour » — de savoir, comme de savoir-faire —, leur fonction est considérée comme ennuyeuse et facile et on lui refuse encore trop souvent la noblesse de sa compétence."

    Publié le : 16/11/2005 | Auteur : Geneviève Laroque , Présidente de la Fondation nationale de gérontologie

  • Éthique des pratiques de santé en milieu pénitentiaire

    "La relation entre le soignant et le patient porte les traces des contraintes carcérales. C'est en posant quelques questions essentielles que l'on peut comprendre les difficultés de l'exercice de la médecine en prison."

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : C. Rostaing , Sociologue, Faculté d'anthropologie et de sociologie, Université Lumière Lyon II

  • Incertitude et gestion du temps dans la greffe de moelle en pédiatrie

    "Quel est donc cet ennemi invisible qu'on appelle leucémie, aplasie médullaire ? Confrontés brutalement à une bien éprouvante réalité, parents et enfants ont entendu que la maladie est là mais pour eux, pendant quelques temps, un temps variable pour chaque famille, le doute subsiste. C'est ce qu'on appelle le clivage, un mécanisme de défense qui permet de composer avec une réalité insupportable."

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Isabelle Funck-Brentano , Psychologue, unité d’immuno-hématologie, hôpital Necker-Enfants malades, AP-HP;

  • Refus de soins et conflits de conscience

    "Soignant, il nous faut être particulièrement vigilant, car dans la présentation et l'explication du soin que nous sommes en train de proposer, dans notre communication avec le malade, il y a en germe le refus ou l'acceptation du soin. Mais quelle est notre réponse quand nous sommes confrontés au refus de soin ?"

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Jean Wils , Chargé des droits des usagers, Hôpital Européen Georges Pompidou

  • Responsabilités partagées et communes

    "Mesurer le “bien mourir” dans nos hôpitaux relève presque de l'absurde car il faudrait pouvoir parler suffisamment à l'avance avec le patient de ses souhaits profonds quant à la façon d'organiser sa fin de vie, de préparer et de conduire sa mort."

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Michel Bilis , Directeur de l’Inspection et de l’Audit, AP-HP

  • États végétatifs prolongés : Accepter la révolte, soutenir l'acceptation

    Témoignage d'une cadre socio-éducatif spécialisée dans l'accompagnement des personne en état végétatif prolongé. Quelle spécificité de l'accompagnement, quel entourage créer, pour la personne, avec les proches et l'équipe ?

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Catherine Lys-Cousin , Cadre socio-éducatif, hôpital Maritime de Berck, AP-HP

  • Nous devons un regard de citoyenneté à chaque personne

    "Je me demande toujours au nom de quoi la société se permettrait de dire que cette personne n'a pas droit à sa décision personnelle, même si son cerveau est blessé. - C'est sûr, je peux faire des dégâts. Mais si j'ai envie de fuguer, de retrouver le cadre où j'étais avant et de partir de cet établissement où on m'a plus ou moins enfermé parce que ma famille ne pouvait plus supporter la situation ? Puisqu'on ne l'aide pas, cette famille, à garder son ancien, on m'a mis dans cette maison. Je connais cette peine et cette angoisse des soignants dans ces difficultés. Si je veux me débarrasser de tout cela, on me ramènera comme un voleur, dans un car de police-secours.- "

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Maurice Bonnet , Vice-président du Comité national des retraités et personnes âgées (CNRPA)

  • De mémoire d'infirmière

    "[Pour une infirmière en gériatrie, être confronté à la mort arrive plus ou moins tôt, plus ou moins vite, mais arrive.] Ce n'est pas pour cela que c'est forcément moins difficile à vivre. Mais j'ai la profonde conviction qu'en presque trente ans de carrière, cette épreuve a pu prendre des aspects plus humains, plus supportables, je dirais même, plus nobles."

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Marie-France Pisonero , Infirmière en gériatrie, « L’Arche », hôpital Charles-Foix, AP-HP

  • Affections mortelles et qualité de la prise en charge

    Le malade - homme tout à fait différent du bien portant parlant d'une éventuelle maladie qui pourrait l'atteindre -, voit le monde qui l'entoure s'effondrer. Il a besoin, et ceci tout médecin le sait pertinemment, de transférer sa maladie sur quelqu'un capable de la porter pour lui, avec lui.

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Marc Zerbib , Médecin, service d’urologie, hôpital Cochin

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